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On appuie, on attend… et soudain le coup de pied aux fesses. Ce petit délai entre l’accélération et la montée en puissance s’appelle le lag. Mais d’où vient-il ? Est-ce vraiment inévitable ? Et pourquoi une turbine trop grosse aggrave le phénomène ?
BG Turbo vous explique simplement ce qu’est le temps de réponse d’un turbo, avec une touche de technique pour ceux qui veulent aller plus loin.
Le lag, ou temps de réponse du turbo, désigne le retard entre le moment où l’on appuie sur la pédale d’accélérateur et celui où le turbo commence réellement à pousser.
Durant ce court laps de temps, le moteur semble un peu creux, le régime monte, mais la suralimentation ne se déclenche pas encore.
Imaginez que vous soufflez dans un ballon. Il faut d’abord exercer une certaine pression pour commencer à le gonfler.
Le turbo, c’est pareil : il a besoin d’un certain débit de gaz d’échappement pour se mettre en rotation, produire de la pression côté admission, et donc booster les performances.
➡️ À bas régime, il n’y a pas assez de gaz d’échappement pour activer rapidement la turbine. Le moteur doit monter dans les tours pour générer suffisamment d’énergie. Ce temps de montée en pression explique le lag.

Le lag dépend de plusieurs facteurs, mais l’un des plus déterminants est la taille de la turbine côté échappement :
Faible inertie → elle s’accélère vite.
Réponse rapide → peu de lag.
Mais limite la puissance maximale à haut régime (risque d’étranglement des gaz).
Inertie importante → elle met plus de temps à monter en régime.
Gros potentiel à haut régime, mais :
Lag plus important, surtout à bas régime ou à la reprise.
* En clair : une turbine trop grosse peut améliorer la puissance maxi, mais elle retarde la réponse du turbo et affaiblit le couple à bas régime. C’est un compromis à bien étudier en fonction de l’usage du véhicule.
Voici quelques solutions techniques pour atténuer le temps de réponse :
✅ Turbos à géométrie variable (VNT) : les ailettes s’ajustent selon le régime moteur pour optimiser le flux de gaz.
✅ Montage bi-turbo : un petit turbo pour les bas régimes, un gros pour les hauts.
✅ Roulements à billes : réduisent les frottements et améliorent la réactivité.
✅ Préparation moteur optimisée : une bonne gestion électronique peut anticiper les pics de demande de couple.
Le lag est un phénomène normal sur un moteur turbocompressé, surtout lorsqu’on cherche à concilier performance et fiabilité. Il peut être minimisé, mais jamais totalement supprimé.
Le choix d’une turbine trop grosse peut sacrifier la souplesse au profit de la puissance… à vous (ou à votre préparateur) de trouver le bon équilibre.
Chez BG Turbo, nous vous accompagnons pour trouver le meilleur compromis entre réactivité, fiabilité et performance.
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